vendredi 30 octobre 2009

Un instrumentiste à l'oeuvre

Alain Cavalier n'a pas voulu que je filme son visage après la séance de cinéma comme il est de coutume dans une interview classique. A la place, il m'a donné rendez-vous à l'heure du petit noir, le lendemain. J'ai évidement accepté de venir avec ma petite caméra numérique comme il me l'avait demandé. "Je vous ferai un petit film" m'avait-il promis. J'étais heureux de cette invitation et curieux de ce qui pourrait bien se passer.

Tout d'abord, il m'a offert un café croissant. Ensuite il m' a questionné sur ce que je fais, comment, pourquoi... Enfin, il a choisi un endroit, en face du musée Granet, pour me faire filmer son interview. Une sorte de "séquence à la Cavalier", ou il livre l'essentiel de sa méthode de filmeur et quelques mots sur le sujet de son dernier film, "Irène". Une séquence quasi-similaire est visble sur Télérama.fr.

J'ai donc été pour 5 minutes l'apprenti-opérateur d'Alain Cavalier. Une courte expérience qui, comme le visionnage de son film la veille, m'a ouvert de nouveaux horizons. Rien que ça.

Alain Cavalier a été, le temps que je l'ai rencontré, extrêmement présent, attentif, ouvert, et curieux, très curieux. Autant de clefs nécessaires pour réaliser ses films intimes et confidentiels.

2 commentaires:

  1. un petit bijoux de cinéma, merci reno

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  2. Un instant simple avec toutes sortes d'émotions dedans. Vraiment très intéressant. Merci.

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